La Gendarmerie qui sera présente avec l’EOGN, l’école de Chateaulin, la Garde républicaine et ses motocyclistes défile ce 14 juillet 2021 avec un “bloc » mettant à l’honneur des “héros du quotidien” qui se sont illustrés par leur bravoure et leur dévouement au service de la population lors d’interventions de secours, d’interpellations ou d’aides à la population.
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La Voix du Gendarme vous en présente plusieurs ainsi que le chef du dispositif.
C’est une unité de circonstance inédite qui va défiler sur la plus belle avenue du monde ce 14 juillet. 76 Gendarmes de toutes origines et spécialités. Il y aura là des “brigadiers”, des Gendarmes de PSIG, des secouristes en montagne, des pilotes ou mécaniciens des forces aériennes, des “moblos”, des motocyclistes, des spécialistes de l’intervention d’antenne GIGN, des enquêteurs d’unité de recherches. Quelle que soit leur spécialité, c’est à pied et en vareuse que tous ces Gendarmes vont défiler, comme au bon vieux temps de leur scolarité! Certains comme les secouristes en montagne ou les pilotes vont devoir délaisser leur “tarte” des troupes de montagne et leur knickers ou leur combinaison et ressortir la vareuse du placard!
“Ma vareuse me va encore” sourit l’adjudant Yannick Bonnet, du PGHM de Modane. Si ce secouriste en montagne a été choisi pour défiler dans ce bloc des “héros du quotidien” c’est pour l’intervention à laquelle il a participé le 8 décembre à Bonvillard en Savoie : le sauvetage dans des conditions dantesques du pilote d’un hélicoptère du secours aérien français (SAF), seul rescapé d’un crash ayant fait cinq morts, deux CRS secouristes en montagne et trois employés du SAF. Avec son binôme, l’adjudant Mickaël Pennet qui défilera aussi à Paris, et un médecin spécialisé en secours en montagne, ils ont été les premiers sur les lieux. De permanence ce soir là, ils sont partis avec “Chouca 73”, l’hélicoptère du détachement aérien de Modane et à ce moment là, ne connaissaient pas le bilan exact du drame. En cours de vol, ils ont appris que c’est le pilote rescapé qui a donné l’alerte, et qu’il s’agissait d’un ancien pilote Gendarmerie, un officier supérieur qui a notamment été chef du groupe d’instruction des forces aériennes de Gendarmerie. Déposés le plus près possible des lieux présumés du crash avec du matériel, les deux sauveteurs ont parcouru 600 mètres de dénivelé sous la tempête de neige, soit environ une heure de marche, et c’est à la lueur de leurs lampes frontales qu’il ont repéré dans une clairière enneigée, la carlingue de l’hélicoptère du SAF. “Nous avons entendu parler le pilote au téléphone avec ses collègues du SAF, et nous l’avons appelé, il nous a répondu et nous l’avons retrouvé très vite. Il était encore conscient, en début d’hypothermie, très choqué et ne savait pas trop où il était et pensait même être accroché dans un arbre. En fait, il était à côté d’un arbre que l’hélicoptère avait couché dans sa chute” se remémore Yannick qui “ne s’attendait pas au départ de l’alerte à vivre un moment tel que celui-ci”. “C’était très fort en émotion car nous connaissions les victimes puisque nous travaillons de temps à autres avec elles” ajoute le secouriste qui se dit avec le recul que le pilote rescapé a eu de la chance. “Sa formation de pilote militaire et sa grande expérience l’ont aussi aidé à tenir et à s’en sortir” précise encore l’adjudant qui a descendu le survivant en civière avec son camarade et d’autres secouristes arrivés sur place entre temps. Une heure et demie plus tard, David Girodet, très gravement blessé était pris en charge par les secours médicaux et conduit à Grenoble. Puis ce sont les corps des cinq décédés que les Gendarmes du PGHM ont descendu en civière, sous la neige, dans une opération qui a pris une grande partie de la nuit.
Le rescapé qui est sorti de l’hôpital a appelé l’adjudant Bonnet pour le remercier et doit passer le voir. Âgé de 44 ans, ce haut-alpin du Dévoluy qui a débuté comme Gendarme auxiliaire appelé du contingent au peloton d’autoroute de Peyruis (04), et qui a ensuite été Gendarme adjoint volontaire à Bourg-Saint-Maurice puis mobile à l’escadron montagne d’Annecy à sa sortie de l’école de Châteaulin (29) a participé à des dizaines de secours au PGHM de Modane et avant au PGM de Mont d’Or en Auvergne. “Fier de défiler”, bien que cela “lui fasse bizarre”, il se dit “impressionné par la montée en puissance de la Gendarmerie, sa façon remarquable de réagir, la cohésion, l’état d’esprit et le professionnalisme”.
Le Gendarme Ganée prénommé Alain en mémoire du capitaine Alain Girard tué un 14 juillet à Arbois (Jura)
Autre Gendarme de ce “bloc” que nous avons rencontré, le Gendarme Alain Ganée du PSIG de Vienne dans l’Isère. Ce Jurassien de 34 ans, fils de Gendarme, a une histoire singulière et le 14 juillet est une date particulière pour lui. Il a été prénommé Alain en hommage au capitaine Alain Girard, le commandant de compagnie de Champagnole (Jura), tué par un individu soupçonné d’incendies à Arbois (Jura) le 14 juillet 1985. Le jour de l’intervention qui lui a été fatal, le capitaine Girard n’a pas voulu que son père, qui travaillait avec lui à la compagnie, l’accompagne afin de rester aux côtés de son épouse enceinte de sa soeur, devenue militaire dans l’armée de Terre. Très reconnaissant de cette attention et très affecté par le décès de ce camarade dont il était proche, le père d’Alain Ganée, a alors décidé de prénommer son fils Alain. Hélas décédé, il ne pourra pas voir son Gendarme de fils sur la plus belle avenue du monde, mais Alain a invité sa maman pour ce moment unique.
Le 24 septembre 2020, Alain Ganée était en quartier libre au domicile de sa conjointe à Saint-Clair-du-Rhône. Il a été appelé vers 1h30 du matin par un voisin de celle-ci venant d’être prévenu qu’une proche était sur un pont de Condrieu-les-Roches avec la ferme intention de se jeter dans le Rhône. “J’ai enfilé un jogging et nous sommes partis dans la voiture de ce voisin et à notre arrivée sur les lieux, à environ 4 km, nous avons trouvé un rouleau de scotch et compris qu’elle s’était attachée les poignets avec, une chaussure avec son téléphone portable. Nous avons alors réalisé qu’elle s’était jetée avant notre arrivée, et soudain nous avons entendu un appel au secours”, raconte le Gendarme Ganée, dont la solide formation de secouriste acquise pendant ses neuf années au sein de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris va être déterminante. “Je me suis jeté à l’eau depuis la berge du côté des appels et j’ai été guidé jusqu’à la victime à la voix mais celle-ci avec le courant était repassée de l’autre côté du pont, elle ne savait pas nager, mais est parvenue à rester à la surface en se débattant malgré les mains scotchées, en tombant dans l’eau, elle s’est subitement accrochée à la vie” commente le militaire qui est parvenu à la ramener au bord grâce à sa formation de secouriste qu’il n’avait jusque là mise en pratique qu’à l’entraînement chez les pompiers!”. La jeune femme était en début d’hypothermie mais a été sauvée. Après un séjour en psychiatrie qui a suivi sa tentative de suicide, elle a repris goût à la vie, a remercié Alain et habite dans un appartement avec vue sur… le pont d’où elle s’est jetée!
#HérosDuQuotidien Cette nuit-là, quand son voisin frappe à la porte à 2h30 pour demander de l’aide, Alain, #gendarme au #PSIG de Vienne n’hésite pas : une femme vient de sauter d’un pont, il se jette à l’eau pour lui porter secours.
— Gendarmerie nationale (@Gendarmerie) July 10, 2021
Il sera sur les #ChampsElysées le #14Juillet. pic.twitter.com/l8zvubJi6z
Décoré de la médaille d’or de la Défense nationale avec une citation, et de la médaille de bronze des actes de courage et dévouement, le Gendarme Ganée ne se considère pas comme un héros. “Porter assistance à des victimes fait partie du métier de Gendarme”. Formé à Montluçon, il a d’abord servi deux ans à Saint-Clair du Rhône avant d’être affecté au PSIG de Vienne, une unité où “il se sent très bien”.
Le major Thierry Maury, un “CCB” au coeur de l’action porte-drapeau
C’est un commandant de communautés de brigades, celle de Saint-Jean-du-Gard qui a l’honneur de porter le drapeau de la Gendarmerie qui précéde le bloc des “héros du quotidien”.
Ce sous-officier supérieur de 49 ans a été engagé en qualité de primo intervenant sur le double homicide commis sur la commune de Les Plantiers (30) dans les Cévennes. Il a pris les premières mesures de bouclage de la zone et de protection de la population et pendant 4 jours non stop, a contribué à la mise en place d’un bouclage efficace, accueillant et guidant les nombreux renforts engagés. Ce major expérimenté a aussi collecté et partagé des renseignements opérationnels déterminants dans la conduite des opérations de recherches et règlements de nombreuses problématiques logistiques. Celui qui a été choisi parce qu’il incarne aussi parfaitement la fonction “contact” a été formé à l’école de Chatellerault. Il a d’abord servi en mobile à l’escadron de Moulins pendant 6 ans avant de passer “en blanche” à la brigade de Maugio (34). Affecté outre-mer à la BT de Paita (Tahiti), il a ensuite rejoint la Creuse à la brigade de proximité de Dun-Le-Palestel avant de passer un an au bureau des enquêtes judiciaires de l’IGGN. De retour en brigade, il a commandé la BTA de Compas (66), puis la CoB de La Salle (30) et est à la tête de la CoB de Saint-Jean du Gard depuis le mois de mai dernier.
Cinq Gendarmes des Alpes-Maritimes sur les Champs-Elysées
Parmi les 76 Gendarmes à l’honneur, dont les militaires du Puy-de-Dôme intervenus lors du drame de Saint-Just, figurent ceux des Alpes-Maritimes, engagés sur la tempête Alex qui a dévasté la vallée de La Vésubie et de la Roya, emportant la brigade de Saint-Martin-Vésubie.
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La délégation des Alpes-Maritimes, conduite par le commandant de groupement, le colonel Nasser Boualam, qui est l’autorité défilant en tête du bloc, est composée du chef d’escadron Nicolas Tasset, commandant la compagnie de Menton et affecté à l’École de guerre cet été.
Il a été désigné chef du détachement qui va défiler et qui séjourne depuis plusieurs jours à Melun pour la préparation. Les autres sont les Gendarmes Morgane Rochas de la brigade de Breil-sur-Roya – qui a fait sortir les propriétaires d’un hôtel juste avant qu’il soit emporté par les eaux- Romain Hossepied – il a évacué les 70 résidents de l’EHPAD de Tende – et secouru deux familles- et Myriam Lepvrier, tous deux de la brigade de Tende.
L’adjudant-chef David Garcia, commandant de la brigade de Tende, (muté depuis dans l’est de la France) qui a sauvé 17 personnes à Tende et blessé lors d’une intervention, et l’adjudant Jean-Charles Lemasson, qui a porté secours avec son épouse à la population de Saint-Martin Vésubie après avoir du évacuer en urgence la brigade et leur logement de service seront présents dans une tribune réservée.
Le colonel Nasser Boualam qui retrouvera le cabinet du DGGN dans les prochaines semaines finira son temps de commandement en beauté et estime que ce défilé des “héros du quotidien” va remplir trois objectifs, “rendre hommage aux camarades tués ou blessés, mettre à l’honneur ceux qui ont été distingués et représenter les 130000 Gendarmes”.
“C’est un honneur pour les Gendarmes des Alpes-Maritimes et un clin d’oeil aux habitants des vallées sinistrées et les familles des 18 disparus” commente ce fils de harki, neveu du Bachaga Boualam, commandeur de la Légion d’honneur à titre militaire et député, personnellement “très fier” de marcher en tête de ce détachement de 75 Gendarmes.
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Ancien sous-officier dans les transmissions (44ème RT) ayant choisi la Gendarmerie après l’école militaire interarmes (EMIA), il a servi à la division financière de la section de recherches de Marseille et a notamment commandé la compagnie de Perpignan avant de rejoindre l’Ecole de guerre puis le cabinet du DDGN.
Le détail des unités de Gendarmerie
EOGN :
autorité qui défile devant les troupes : colonel Julien Guttmann, directeur des enseignements
composition :
. Le commandant des troupes
. La garde au drapeau
. Le commandant du 2e groupement
. 6 cadres
. 110 élèves officiers de recrutements divers : officiers de recrutement semi-direct, universitaire, sur titres, officiers du corps technique et administratif, élèves-officiers des pays amis.
École de Chateaulin
Autorité qui défile devant les troupes : général Christian Devy
Composition et articulation :
. Commandant d’école
. Drapeau et sa garde
. Commandant de la division de la formation : colonelle Sophie Merceron
. Commandant de compagnie : capitaine Kévin Dumonteil
. Cadres de la compagnie
. Elèves-Gendarmes
1er et 2ème régiments d’infanterie de la Garde républicaine
1er RI
Autorité qui défile devant les troupes : colonel Frédéric Poulain
Composition et articulation :
- Musique de la garde républicaine dirigée par le lieutenant-colonel Antoine Langagne.
- le colonel, commandant le 1er régiment d’infanterie,
- 1 porte drapeau du 1er RI, sa garde de 5 militaires,
- le commandant en second du régiment,
- 1 commandant d’unité,
- 2 commandants de peloton,
- 48 militaires du 1er régiment
2ème RI
Autorité qui défile devant les troupes : colonel Bruno Curé
Composition et articulation :
– Colonel commandant le 2ème RI,
– 1 porte drapeau du 2ème RI et sa garde de 5 militaires,
– le commandant en second,
– 1 commandant d’unité,
– 2 commandants de peloton,
– 48 militaires du 2ème RI.
Centre national de formation à la sécurité routière
Autorité qui défile devant les troupes : lieutenant-colonel Thierry Debuire
Composition et articulation :
27 officiers et sous-officiers motocyclistes, regroupant des instructeurs du CNFSR et des stagiaires de la formation initiale 162 qui s’est terminée au début du mois de juillet.
Les motocyclistes défilent sur des Yamaha 1300 FJR.
Régiment de cavalerie de la garde républicaine
Autorité qui défile devant les troupes : colonel Gabriel Cortés, commandant du régiment
Composition et articulation :
La grande escorte à 157 chevaux.
L’articulation de l’unités est la suivante :
la fanfare de cavalerie en tête (38 cavaliers) commandée par le Trompette-major ; le commandant du régiment de cavalerie ; le commandant en second ; l’étendard et sa garde ; l’avant-garde (51 cavaliers ); le cortège présidentiel (avec ses 12 flancs-gardes + 1 officier de portière ou 28 motards) ; l’arrière-garde (51 cavaliers).
Le dernier défilé du colonel Jean-Paul Bloy, figure des pilotes Gendarmerie
Le colonel Jean-Paul Bloy, figure des pilotes de la Gendarmerie, et l’un des plus anciens à tenir le manche défilera pour la dernière fois aux commandes d’un hélico bleu à Paris. Après plusieurs années comme chef des opérations des forces aériennes Gendarmerie, il rejoint en août prochain un organisme interarmées au ministère des armées. Il sera aux commandes, à droite de l’appareil de tête, d’un EC135 de la section aérienne de Tours avec le chef d’escadron Thierry Baheux, et l’adjudant-chef Cyrille Dhoutaut. L’appareil de tête, un EC145 de la SAG d’Amiens est piloté par le lieutenant-colonel Jean-François Cauchery, chef du bureau études et suivi des programmes au commandant des forces aériennes de la Gendarmerie (CFAGN). Issu de l’école de l’air, il est pilote d’essai. Il est accompagné de l’adjudant-chef Alexandre Pauchard, et du maréchal des logis-chef Nicolas Bonneau. Le troisième appareil, un EC135 qui sera à gauche, est entièrement occupé par des sous-officiers. Le Gendarme Nicolas Seydoux est aux manettes assisté du Gendarme Damien Fabry, et du maréchal des logis-chef Thomas Fortuné.
“Gagner l’avenir”, thème du défilé
“Gagner l’avenir” thème du défilé militaire de cette année, met en lumière la volonté des Français de surpasser les difficultés liées à la crise sanitaire indique le dossier de presse de l’évènement.
Le thème illustre également le rôle d’anticipation des armées qui, grâce à la haute technologie, sont capables de prévenir les crises et d’imaginer les combats du futur détaille le ministère des armées qui explique que la haute technologie est essentielle pour assurer notre souveraineté et la viabilité de notre modèle d’armée.
Plusieurs anniversaires célébrés
Le défilé sera l’occasion de commémorer plusieurs anniversaires :
- Les 80 ans des forces aériennes françaises libres : Mirage 2000 C de l’escadron de chasse 2/5 Île de France de la base aérienne 115 d’Orange-Caritat, d’un Rafale de l’escadron de chasse 3/30 Lorraine et d’un Rafale de l’escadron de chasse 2/30 Normandie-Niemen de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan
- les 30 ans de l’opération DAGUET, nom donné à la participation des forces armées françaises lors de la guerre du Golfe en 1990-1991 : un avion ravitailleur C135 de l’escadron de ravitaillement en vol 4/31 Sologne de la base aérienne 125 d’Istres, de 2 Mirage 2000 C, de l’escadron de chasse 2/5 Île de France de la base aérienne 115 d’Orange-Caritat et d’un avion C160 Transall de l’escadron de transport 3/61 Poitou de la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy.
- 60 ans de la direction générale de l’armement (DGA): un Mirage 2000 B501, avion banc d’essais de l’avion de combat Rafale, et de deux Alphajet avions bancs d’essais d’entraînement au combat. Tous ces aéronefs bancs d’essais sont issus du centre d’expertise et d’essais de la direction générale de l’armement Essais en vol d’Istres et de Cazaux.
La Task force Takuba à l’honneur
Le défilé du 14 juillet 2021 met aussi à l’honneur la task force Takuba. Composée de forces spéciales et conventionnelles de huit pays européens, elle est déployée au Mali dans le cadre de l’opération BARKHANE.
Créée en mars 2020, à l’issue du sommet de Pau, la task force Takuba a pour mission de conseiller, d’assister et d’accompagner au combat les unités conventionnelles maliennes dans la lutte contre le terrorisme, jusqu’à ce qu’elles soient en mesure de réaliser leur mission de contrôle de la région du Liptako en toute autonomie. Principalement basée à Ménaka et Gao, la task force Takuba est intégrée à l’opération BARKHANE et est constituée de forces spéciales et conventionnelles de huit pays européens : Belgique, Estonie, France, Italie, Pays-Bas, Portugal, République Tchèque et Suède. Ayant atteint sa pleine capacité opérationnelle en avril 2021, elle mène des opérations dans le Liptako malien pour y réduire la menace terroriste et permettre le retour progressif de l’État malien dans cette région. Composée actuellement de près de 600 militaires dont la moitié de français, la task force Takuba comprend un poste de commandement multinational, deux task group et une force de réaction rapide héliportée. Elle coopère principalement avec les unités légères de reconnaissance et d’intervention des forces armées maliennes. Les huit membres fondateurs seront bientôt rejoints par le Danemark et la Roumanie et plusieurs autres pays européens étudient une participation. De nouvelles capacités, parmi lesquelles l’évacuation médicale aérienne, doivent prochainement être apportées.
Le défilé 2021 en chiffres
Défilé des avions
73 appareils :
– 54 de l’armée de l’Air et de l’Espace
– 12 de la Marine nationale
– 3 de la sécurité civile
– 4 de la direction générale de l’armement
Défilé des troupes à pied
4 404 femmes et hommes
Défilé des troupes motorisées
221 dont 54 motos
Défilé des troupes montées
200 chevaux
Défilé des hélicoptères
24 appareils :
– 11 de l’armée de Terre
– 4 de l’armée de l’Air et de l’Espace
– 4 de la Marine nationale
– 3 de la Gendarmerie nationale
– 1 de la sécurité civile
– 1 de la direction générale de l’armement
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