Le général François Santarelli à la tête de la Gendarmerie de la sécurité des armements nucléaires (GSAN)

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Photo Sirpa-Gendarmerie

Le général François Santarelli a pris le commandement de la Gendarmerie de la sécurité des armements nucléaires (GSAN) ce 15 octobre 2025, lors d’une cérémonie dans la cour de la Direction générale de la Gendarmerie à Issy-Les-Moulineaux. Il succède au général Éric Bammé, admis en 2ème section.

C’est lors d’une cérémonie présidée par le major général de la Gendarmerie, en présence de personnalités civiles et d’autorités militaires, que le général François Santarelli a pris officiellement le commandement de de la Gendarmerie de la sécurité des armements nucléaires (GSAN).

Une unité singulière et méconnue

Créée en août 1964 sur décision du général Charles de Gaulle, la GSAN – à l’époque nommée “Groupement spécial de sécurité de l’arme nucléaire” – a pour mission, lors de sa création, de garantir de façon absolue l’intégrité des armes et la prise de décision uniquement présidentielle de leur emploi. Six décennies plus tard, a GSAN a évolué et ses missions se sont diversifiées autour de deux axes selon Gendinfo qui a consacré un article à la GSAN pour ses 60 ans : le contrôle gouvernemental et le contrôle opérationnel des transports sensibles de la dissuasion.

Le contrôle gouvernemental de la dissuasion nucléaire – mission du Premier ministre mais réalisée par la GSAN – est constitué de mesures couvertes par le secret de la Défense nationale.

Il a pour objectif de garantir au président de la République qu’il dispose en toutes circonstances des moyens de la dissuasion nucléaire. Pour cela, les militaires de la GSAN agissent sur trois volets : celui de l’engagement des forces nucléaires, celui de la conformité de leur emploi et enfin celui de l’intégrité des moyens de la dissuasion nucléaire.
Quant au contrôle opérationnel des transports sensibles de la dissuasion, la GSAN organise et coordonne l’engagement des escadrons de gendarmerie mobile qui sécurisent les convois.

La GSAN, qui comprend une cinquantaine de militaires et qui s’appuie sur des unités de participation gère aussi cette mission ultra sensible de A à Z, appuyée par la gendarmerie départementale dont les commandants de groupement concernés par le trajet deviennent Autorités militaires territoriales (AMT), en zone Gendarmerie comme en zone Police.

Le général Santarelli, un parcours diversifié

Ancien commandant du groupement de la Charente, et commandant en second de la région de gendarmerie Bourgogne-Franche-Comté, commandant en second du groupement de gendarmerie départementale de la Côte d’Or, il a d’abord servi comme officier de réserve en situation d’activité (ORSA) dans l’armée de Terre (train), avant d’intégrer la Gendarmerie. A sa sortie de l’EOGN, il a été commandant de peloton à l’scadron de gendarmerie mobile 11/2 de Bouliac (33), puis commandant de l’escadron 11/6 de Marseille. Il a ensuite commandé la compagnie de Villefranche-de-Rouergue (12), a servi au bureau de l’analyse statistique et de l’évaluation de l’activité du service des opérations et de l’emploi, au bureau défense, et a été chef de bureau à la direction des opérations et de l’emploi. Avant d’être nommé en Bourgogne, il a été commandant du centre de planification et de gestion de crise (CPGC).


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