L’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ) est officiellement dissoute le 1er janvier prochain comme annoncé lors de la création de l’institut des hautes études du ministère de l’Intérieur (IHEMI) qui fusionne le centre des hautes études du ministère de l’Intérieur (CHEMI) et l’INHESJ. La “session nationale » de l’INHESJ qui sera désormais une marque de l’IHEMI continuera néanmoins d’exister.
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Le Décret n° 2020-1591 du 16 décembre 2020 portant dissolution de l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice précise les détails de cette dissolution qui rentre dans le cadre de la restructuration des études de sécurité intérieure et de la création de l’IHEMI.
“Les biens, droits et obligations ainsi que les activités de l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice sont transférés à l’Etat” précise le texte du JO.
Les auditeurs admis à suivre les sessions nationales ou régionales ainsi que les participants aux autres formations organisées par l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice au titre de l’année 2020-2021 poursuivent leur formation au sein de l’Institut des hautes études du ministère de l’Intérieur.
Si l’INHESJ disparait, sa “session nationale ” très prisée des cadres de la sécurité intérieure, de la sécurité privée, de la justice mais aussi des politiques et des journalistes notamment, est maintenue. Le mariage avec le CHEMI qui a formé 6000 cadres en 10 ans permet de sauver cette offre de formation pilotée par le chef de département, Georges Saunier.
Une “session nationale de formation à la sécurité intérieure et la justice” et “des sessions de formation et des coopérations universitaires dans les domaines de la sécurité intérieure, sanitaire, environnementale, économique, de l’intelligence artificielle et de l’administration territoriale ” sont en effet prévues.
D’ailleurs, les marques “CHEMI” et “INHESJ” sont restructurées pour devenir non plus le nom des deux centres mais ceux des sessions de formation.
Un Gendarme de l’INHESJ chef de département à l’IHEMI
Le lieutenant-colonel Christophe Torrisi, spécialiste de l’intelligence économique, qui dirigeait depuis le 24 septembre 2019 le département de l’intelligence et de la sécurité économique de l’INHESJ assumera au 1er janvier les mêmes fonctions à l’IHEMI. Il sera l’un des six chefs de département.
Un officier de Gendarmerie, le colonel Sylvain Renier, ancien commandant du groupement du Tarn et conseiller du préfet de police à Marseille est à la tête de l’importante direction des affaires stratégiques et internationales (DASI). Elle regroupe les affaires internationales et les départements de gestion de crise et de sécurité économique. Le colonel Renier succède au général Bruno Goudallier qui était le directeur des relations extérieures du CHEMI depuis 3 ans, et vient d’être nommé à l’IGGN.
Eric Freysselinard, nommé directeur de l’IHEMI