Un Gendarme adjoint volontaire (GAV) de la brigade de Pont-Sainte-Maxence, (Oise), a été blessé dans la nuit du 8 au 9 février, alors qu’il intervenait sur des violences urbaines. Atteint par un tir de mortier, il souffre d’une entorse au niveau du genou qui lui vaut une incapacité temporaire de travail (ITT) de 14 jours.
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Les faits, rapporte Gendinfo.fr surviennent au cours de la nuit du 8 au 9 février. Des violences urbaines éclatent à Pont-Sainte-Maxence où dix personnes encagoulées et armées de barres de fer bloquent la circulation. Une barricade composée de poubelles est érigée et les voyous tirent des mortiers d’artifice.
Les auteurs des violences urbaines cachés à l’arrivée des Gendarmes
Un dispositif opérationnel de sécurisation de la zone est immédiatement mis en place par le groupement de gendarmerie départementale de l’Oise. 45 militaires en provenance de CoB de Pont-Sainte-Maxence, des PSIG de Senlis, Domont-sur-Oise, Crèvecœur-le-Grand et Laon, et de la compagnie de Clermont sont mobilisés. Les équipes cynophiles des PSIG de Chantilly et de Soissons sont également engagées.
À l’arrivée des militaires, huit individus cachés sur un parking tirent alors une quinzaine de mortiers en direction du véhicule de la brigade de Pont-Sainte-Maxence. L’un des primo-intervenants, un Gendarme adjoint volontaire de la brigade de Pont-Sainte-Maxence est blessé par un tir de mortier. Souffrant d’une entorse au niveau du genou, il a une incapacité temporaire de travail de 14 jours.
Les trublions ont été dispersés vers 2h45 et une enquête a été ouverte.
Le directeur général de la Gendarmerie a annoncé dans une interview à l’APNM Gendarmes & citoyens et la Voix du Gendarme une professionnalisation des PSIG avec un renforcement de la protection des primo-intervenants.