Savoie : un forcené ayant tiré sur le GIGN et abattu leur chien tué dans un tir de riposte

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GIGN braqueurs
Le GIGN photo d'illustration GIGN

L’antenne GIGN d’Orange a tué dans un tir de riposte ce lundi soir à Saint-François-de-Sales (Savoie) un forcené de 44 ans après que ce dernier a ouvert le feu à deux reprises sur les Gendarmes, tuant un chien engagé dans l’opération. L’individu était retranché depuis le matin avec une arme et menaçait une voisine depuis son balcon ains que sa mère qui était dans l’appartement. L’inspection générale de la Gendarmerie (IGGN) a été saisie et trois opérateurs du GIGN sont en garde à vue conformément à la procédure.

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Les faits sont survenus dans le hameau de de la Magne de la petite commune de Saint-François-de-Sales (Savoie), dans le massif des Bauges.

Ce sont des voisins qui ont alerté les Gendarmes après avoir vu l’individu sur son balcon une arme en main, et ce vers 9 heures du matin.

Selon le parquet de Chambéry, cité par France Bleu, le quadragénaire tenait des propos incohérents et menaçait de se suicider et a aussi demandé aux Gendarmes de le “flinguer ».

Un forcené d’une quarantaine d’années s’est retranché chez lui toute la journée du lundi 25 Un négociateur de la Gendarmerie a été engagé mais les échanges ont été vains et il a été décidé de faire appel à l’antenne GIGN d’Orange lorsque les militaires ont appris que le quadragénaire menaçait aussi sa mère présente dans le logement. 

Le maître de chien choqué 

Alors qu’il faisait sortir celle-ci, vers 19 heures, le forcené a ouvert le feu avec son fusil sur les Gendarmes. Selon nos informations, il a d’abord tué le chien avant de viser les Gendarmes qui ont riposté. Atteint, l’homme a succombé à ses blessures.

Selon le Dauphiné Libéré Une enquête a été ouverte par l’inspection générale de la Gendarmerie nationale sur instructions du parquet de Chambéry qui a précisé que les trois Gendarmes  ayant tiré sur le forcené sont entendus sous le régime de la garde à vue pour vérifier s’ils ont agi en état de légitime défense.

Le maître du chien tué, qui appartient au PSIG de Vienne (38) est choqué.

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