La garde à vue de l’adjudant de Gendarmerie ayant mortellement blessé un chauffeur routier vendredi soir près de Montauban après un refus d’obtempérer a été levée. Une reconstitution a été organisée sur place. Les enquêteurs ont aussi recueilli un témoignage clé d’un automobiliste. L’autopsie a par ailleurs corroboré les déclarations des Gendarmes et notamment de l’adjudant du PMO de Montauban impliqué selon La Dépêche.
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Cette reconstitution pilotée conduite par le bureau enquête judiciaire de l’Inspection générale de la Gendarmerie nationale a eu lieu ce dimanche 9 août près de Grisolles sous l’autorité du procureur de Montauban détaille La Dépêche.
“La reconstitution s’est terminée en début d’après-midi et a permis une remise en situation”, explique le procureur de Montauban Laurent Czernik cité par le journal local.
Un témoin capital
Parallèlement à cette reconstruction à laquelle a participé malgré une attelle à la jambe l’adjudant ayant tiré à quatre reprises, les enquêteurs de la section de recherches de Toulouse ont recueilli le témoignage crucial d’un automobiliste qui conduisait un 4×4.
Il a failli être percuté par le poids lourd impliqué qui arrivait en sens interdit sur une route de Grisolles.
La garde à vue du Gendarme avait été prolongée samedi après-midi
“Nous avons pu constater que le poids lourd avait été mis en joue par quatre Gendarmes sur un rond-point et qu’il s’était volontairement déporté vers deux d’entre eux. Nous attendons désormais les résultats de l’autopsie qui a lieu ce lundi 10 août et les résultats des études balistiques » a encore précisé le représentant du parquet.
Positif à la cocaïne
Rappelons que stoppé par les Gendarmes à la suite d’une conduite dangereuse signalée par un automobiliste, le chauffeur routier qui transportait des colis en sous-traitance pour La Poste avait été dépisté positif à la cocaïne par un test salivaire. Alors que les Gendarmes vérifiaient son permis de conduire, le chauffeur avait refusé d’obtempérer, avait démarré et forcé un barrage avant d’en forcer un deuxième, percutant au passage une voiture de Gendarmerie occupée par le commandant de l’escadron départemental de sécurité routière. Un militaire a alors ouvert le feu sur le poids-lourd pour le stopper.
Le chauffeur routier a été déjà été condamné à plusieurs reprises notamment pour des délits routiers.
La Voix du Gendarme réaffirme son soutien à l’adjudant impliqué dans ce drame et sa confiance dans l’institution judiciaire pour la suite.
Il tire à 4 reprise => homicide Involontaire ???
Moi je dit bravo ai gendarme car il aurais pu faire d autre victime et oui avec la cocaïne dans le nez il ses crue fort mais il a perdu
Bonjour La Voix du Gendarme mon commentaire ayant été censuré par l’ancien journal des gendarmes, je vous sollicite pour le publier et en profite pour vous féliciter de votre traitement de l’information
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Bonjour Monsieur
Le terme abattu n’est pas faux sur le sens. Mais inadapté car le gendarme a cherché à stopper le camion et non à tuer le conducteur, d’ailleurs l’information judiciaire est ouverte dans ce sens.
En titrant abattu, comme la presse nationale généraliste, vous faites du tort aux Gendarmes en donnant des arguments aux défenseurs de la victime et contribuez à alimenter les Traoré et leurs nervis.
Et même si vous vous autoproclamez défenseur des Gendarmes – dans quel but?, les Gendarmes n’ayant pas besoin d’un journal pour les défendre- vous faites du tort à ces mêmes Gendarmes en titrant exactement comme le Parisien ou Libération!
On attend d’un journal professionnel davantage de précision. Vous n’êtes pas prêt d’endiguer le déclin de votre journal avec une telle ligne éditoriale surtout que votre concurrent “La Voix du Gendarme “est bien plus réactif et mieux informé! Bien cordialement AAP
Merci M. Pandori pour vos compliments, nous nous efforçons malgré nos faibles moyens d’être le plus réactif possible, tout en étant précis sur les informations et les termes employés. Effectivement, le Gendarme n’a pas abattu ce chauffeur routier mais a provoqué son décès avec un usage des armes en voulant le stopper. Il ne faut pas donner d’arguments aux « anti flics et anti gendarmes » en laissant entendre que ce militaire doit être applaudi pour cet usage des armes qui va le hanter pendant toute sa carrière et sa vie.
Par confraternité et mansuétude, nous vous laissons juge des appréciations sur le journal dont vous parlez.
Bien cordialement
La rédaction
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