Procès du tueur du major Rusig : l’accusé perd son sang-froid

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Le major Rusig (Photo APNM Gendarmes & Citoyens)

A Toulouse, le procès en appel du chauffard meurtrier du major Christian Rusig devant la cour d’assises de Haute-Garonne a été suspendu une vingtaine de minutes ce mardi à la suite d’éclats de voix de l’accusé Loïc Gékière selon la Dépêche du Midi.

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Loïc Gékière a “ pété les plombs ” selon un témoin présent dans la salle après avoir été mis en difficulté à plusieurs reprises par les témoignages d’un policier, et des Gendarmes.

Prenant la parole après un policier qui avait arrêté Gekière quelques temps avant le drame et les Gendarmes primo-intervenants, le chef Guy, binôme du major Rusig le soir du drame et qui a tout vu, a notamment réaffirmé qu’il était impossible que le chauffard n’ait pas vu le major.

Car non seulement il n’avait pas la place pour l’éviter et de surcroît le militaire était vêtu d’une parka avec des bandes réfléchissantes et se trouvait à côté de la voiture de service avec les phares et la rampe lumineuse allumés.

Le commandant de groupement dans la salle

Ce témoignage aussi émouvant que très précis a replongé les Gendarmes de la brigade de Tarascon-Sur-Ariège et de la compagnie de Foix dans le douloureux souvenir de ce drame. En présence du commandant de groupement, le colonel Christophe Heurtebise et du commandant de compagnie, le chef d’escadron Gérard Guena, ils étaient d’ailleurs nombreux dans la salle d’audience à faire bloc autour de la famille de leur camarade.

L’accusé qui maintient la thèse de l’accident en affirmant qu’il n’a pas vu le major a également nié avoir dit à l’un des Gendarmes primo-intervenants qui le connaît bien pour l’avoir vu s’enfoncer dans la délinquance au fil des années que “ c’était lui ou moi ”.

Le procès qui a débuté lundi se poursuit ce mercredi avec les experts de l’IRCGN et l’audition de l’accusé. Le verdict est prévu pour vendredi.

David Gekière a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité avec une peine de sûreté de 20 ans en première instance.

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