Procès du Gendarme en Guadeloupe : la légitime défense prend du corps (vidéos)

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Palais de justice de Basse-Terre Photo DC LVDG

La première journée devant la cour d’assises de la Guadeloupe à Basse-Terre du procès du capitaine de Gendarmerie accusé du meurtre d’un automobiliste recherché pour des cambriolages a apparemment tourné en faveur de tirs commis en état de légitime de défense selon la presse locale.

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Après le témoignage du Gendarme qui accompagnait l’officier qui a confirmé les sommations faites par l’officier, ce sont les experts qui devaient être entendus mardi ainsi que l’officier, Romain D. Le verdict est attendu ce mercredi soir en Guadeloupe, soit dans la nuit de mercredi à jeudi en métropole.

Selon le compte-rendu de Guadeloupe 1ère, le témoignage du Gendarme présent le soir de l’intervention a “semé le trouble et a peut-être permis d’envisager l’éventualité d’une situation de légitime violence. ”

Ce témoignage du sous-officier qui conduisait le véhicule et qui avait contredit l’officier l’issue de sa garde à vue, pourrait faire balancer le cours de ce procès d’après la chaîne locale.

L’officier assure avoir agi en légitime défense

Les faits remontent au 11 mars 2018. L’officier, commandant de la brigade de Baie-Mahault, a ouvert le feu à sept reprises, atteignant de deux projectiles le conducteur, Yannick Locatelli qui est en arrêt cardio-respiratoire au pied du véhicule à l’arrivée des secours qui ne parviennent pas à le réanimer. 

Depuis le début de l’instruction, le capitaine de Gendarmerie, un Saint-Cyrien de 27 ans qui a été placé 5 jours en détention provisoire assure s’être senti en danger et avoir agi en légitime défense. Le vrombissement soudain du moteur qui aurait déclenché les tirs est au coeur des débat. Le suspect, qui vivait sous un faux nom en Guadeloupe avait une arme à portée de main dans le vide poches entre les deux sièges.

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