Gironde : voyage en Albanie

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« SURPRENANTE ALBANIE » ; tel était le nom de notre voyage.

Et il y avait de quoi l’être surpris, par ce petit pays grand comme la Belgique, aux musulmanes avec des jupettes à faire pâlir d’envies nos frivoles parisiennes ; sans parler de cette fameuse bière locale, qui coule à flot (médaille d’or à Bruxelles).

Après un demi-siècle passé sous le joug d’une féroce dictature communiste (Wangel notre guide, nous a dit : « c’était comparable à la Corée-du-Nord d’aujourd’hui ») c’est l’éveil vers la modernité. Une véritable éclosion du tourisme.

Une de leur pub déclare : « Nous avons le Bora-Bora de l’Europe ! » Et c’est vrai ! Nous avons longé une côte merveilleuse de la mer Adriatique et Ionienne vers le sud en direction de la Grèce, ourlée de villages typiques avec des criques et des plages de sables fins, toutes plus belles les unes que les autres. Des pêcheurs proposent en bordure de route des poissons frétillants.

Tout un monde, que nous n’avons plus l’habitude de voir.

De rutilantes mosquées jouxtent de superbes églises byzantines. Partout règne la quiétude et la sérénité, à l’image du climat ambiant. Pourtant la pauvreté est prégnante. Dans les villages, la production des jardins est proposée à la vente devant les maisons. Dans les villes, les logements exigus imposent balais et autres bassines, pendus aux fenêtres. Le salaire moyen est de 450€ mensuel.

Et que dire des innombrables sites naturels que nous avons visités en montagne, où le moindre espace possible est cultivé. Les trois quarts du pays sont à plus de 800 mètre d’altitude. Cela impose des contraintes qui forgent les caractères.

La qualité de nos hôtels et restaurants, ont globalement enchantés les 25 participants à ce voyage. En témoignent les nombreux échanges de photos des uns et des autres.

Nos vols à l’aller comme au retour parfaitement assurés par la compagnie Lufthansa. Ils nous ont fait découvrir le « hub » de Francfort où la durée de l’escale nous a autorisé à déguster un copieux dîner teuton.

Je n’ai qu’une seule envie, y revenir.

Daniel Dallez, responsable des voyages de l’Ud33.

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