Plusieurs tribunes de généraux en 2ème section, et d’anciens militaires, sont publiées et font pour l’une, l’objet d’une pétition. Elles sont censées dénoncer l’état de déliquescence de notre pays face aux menaces internes de prosélytisme ou face à la violence banalisée.
Cette forme de réactions des généraux et d’officiers est assez extraordinaire pour nous interpeller. Ces généraux déplorent une situation qui, selon eux, est préoccupante au point que sans mesures prises, elle menacerait l’unité nationale et les valeurs de notre République démocratique et laïque.
La guerre que nous avons menée, lorsque nous étions gendarmes en activité, était celle de la lutte contre la criminalité, la délinquance et l’insécurité. Nous avons œuvré toute notre carrière pour protéger les plus faibles, les plus fragiles, veuves et orphelins. Et nous poursuivons notre engagement en ce sens bien que la retraite ait sonné. Nous défendrons nos valeurs, notre pays quoi qu’il nous en coute.
Nous sommes persuadés que nos jeunes camarades d’active ont le même sens de l’honneur et du devoir. La gendarmerie nationale a toujours soutenu la patrie.
C’est dans le respect de la Loi, dans le respect des décisions de justice, dans le respect de nos valeurs démocratiques et laïques qu’il faut trouver le remède. Pour réussir, élus, juges, décideurs, chefs militaires, doivent vivre le quotidien des Français pour les comprendre et prendre les bonnes décisions.
S’il est urgent de mener une véritable réforme pour définir les priorités nécessaires à une vie en harmonie et revenir au concept de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, ça doit se faire dans l’union et interdire toute récupération politique. C’est ce que nous craignons et c’est inacceptable pour l’Union Nationale des Personnels et Retraités de la Gendarmerie, association de défense des personnels d’active et retraités de la gendarmerie qui veut conserver une entière et totale neutralité politique.
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C’est peut-être là le problème ! C’est une chose de juger le ou les auteurs de délits, c’est une autre chose de vivre ce qu’ont vécu les victimes d’où parfois l’incompréhension de ces dernières face à la réponse pénale apportée…
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