Rennes: la Gendarmerie à l’hommage aux déportés du convoi de Langeais

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De gauche à droite: Lieutenant-colonel Messager, chef de corps du 2ème régiment du matériel de Bruz; Lieutenant-colonel Barot, délégué militaire départemental adjoint de l’Ille et Vilaine, Laurence Maillart-Méhaignerie, députée d’Ille et Vilain; Lénaïc Briéro, adjointe à la mairie de Rennes, déléguée aux Politiques mémorielles, représentant Nathalie Appéré, maire de Rennes; Florian Bachelier, député d'Ille et Vilaine; Lieutenant-colonel Damerval, commandant en second le groupement de gendarmerie d’Ille- et-Vilaine; Eric Berroche, conseiller régional (Photo UNPRG)

La Gendarmerie, dont l’UNPRG, a participé à l’hommage aux déportés et prisonniers du convoi dit « de Langeais » à Rennes. C’est la 1ère fois que le mémorial du convoi dit « de Langeais »  fait partie du programme officiel des commémorations de la Libération de la ville de Rennes.

Ce vendredi 2 août, quais de la déportation à Rennes, une cérémonie du souvenir s’est déroulée en hommage à plus de 1000 prisonniers déportés en Allemagne à la veille de la Libération de la ville de Rennes en août 1944.

L’UNPRG d’Ille- et- Vilaine était représentée par Patrick Goudard, président départemental.

En ce lieu, alors que les Alliés sont aux portes de Rennes, dans la nuit du 2 au 3 août 1944, plus d’un millier d’hommes et de femmes sont embarqués dans des wagons à bestiaux pour être déportés vers des camps de concentration nazis. Parmi eux se trouvent des résistants, des otages, des soldats des troupes françaises coloniales, des alliés ainsi que des soldats allemands mutins.

Le lendemain, dans la nuit du 3 au 4 août, un deuxième train partant de la Prévalaye va retrouver le premier, au Lion d’Angers (49), pour ne plus former qu’un convoi. Il est augmenté à plusieurs reprises de prisonniers venant du grand Ouest. Le 6 août, il est mitraillé par les Anglais au niveau de Langeais (37).

Des prisonniers vont réussir à s’y évader ainsi qu’à Belfort (90), notamment grâce à un alsacien « Malgré-nous », Charles Schlagdenhaufen alias « Charly ». Après plus d’un mois, ce train « dit » de Langeais, arrive dans des camps de concentration en Allemagne, d’où la plupart des détenus ne reviendront pas. 

Le 4 août 1944, au matin, Rennes est libérée.

La nièce d’un aviateur américain embarqué dans le convoi présente

Jean-Claude Bourgeon, historien amateur, a œuvré pendant 11 ans pour obtenir un monument mémorial inauguré en 2015. Pour la 1ère fois cette année, le mémorial du convoi dit « de Langeais »  fait partie du programme officiel des commémorations de la Libération de la ville de Rennes.

Jo Anna Shipley, nièce de John Wonning, aviateur américain, embarqué dans le convoi, était présente à l’Hommage.

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