Le monument aux morts pour la France en opérations extérieures sera inauguré ce lundi 11 novembre par le président de la République à Paris. Ce monument implanté dans le parc André Citroën dans le 15ème arrondissement comprend 549 noms dont 10 Gendarmes. (Liste ci-dessous).
Réalisé par le sculpteur Stéphane Vigny, le monument est une statue représentant six militaires de différentes armes – une femme, cinq hommes – portant un cercueil non visible et dont les visages expriment la douleur, le recueillement, la détermination. Six militaires volontaires ont servi de modèles. Les différentes coiffes en usage dans les forces armées sont représentées : casquette, calot, képi, béret, bâchi, tricorne.
Depuis la fin de la guerre d’Algérie, ils sont 549 soldats morts pour la France et aucun monument symbolisant l’hommage de la Nation ne leur était encore dédié. C’est désormais chose faite et le monument sera inauguré ce lundi après-midi par le président de la République.
Ce projet de rendre hommage à cette nouvelle génération combattante, communément appelée « quatrième génération du feu » date de 2011. Il émane d’une proposition du général d’armée Bernard Thorette, ancien chef d’état-major de l’armée de Terre, en concertation avec les armées, directions et services, et le monde associatif.
Qui sont les 349 militaires dont les noms sont inscrits sur ce monument?
Le monument comprend les 349 noms de tous les militaires ayant reçu la mention « Mort pour la France » depuis 1963 dans une opération qualifiée d’OPEX, par arrêté ministériel.
Comment a été déterminée cette liste?
La liste des noms inscrits a été déterminée à l’issue des travaux d’un groupe dédié piloté par la DPMA et associant l’État-major des armées (EMA), la Direction des relations internationales et de la stratégie (DGRIS), la Direction des ressources humaines (DRH- MD), le Service historique de la Défense (SHD) et l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC-VG).
La secrétaire d’État, Geneviève Darrieussecq, a ensuite invité sept associations d’anciens combattants, particulièrement concernées par le dossier, à participer à la consolidation de cette liste qui figure sur le site Internet « Mémoire des hommes ».
Dix gendarmes morts en Opex
Pour lire leur biographie et leur lieu de sépulture cliquez sur leur nom
1969
Gendarme Pierre Urion, né en 1940 – Tchad
1972
maréchal des logis-chef Robert Barre, né en 1932 – Tchad
1974
Gendarme Gérard Herbès, né en 1933 – Tchad
1984
major Jules Gombert, né en 1932 – Liban (opération Detobs)
1987
adjudant André Cruz, né en 1938 – Liban
lieutenant Christian Mondon, né en 1958 – Liban
1993
maréchal des logis-chef Joël Desoteux, né en 1952 – Liban
1999
major Jacques Birault, né en 1958 – Congo (opération UME)
2010
major Lionel Amar, né en 1959 – Haïti (opération Minusta)
adjudant-chef Laurent Le Briero, né en 1967 – Haïti (opération Minusta)
Plusieurs significations
Ce monument est dédié aux combattants des OPEX et signifie que la Nation n’oublie pas ceux dont le sacrifice ultime témoigne de la valeur de leur engagement ;
– aux familles, il témoigne de la reconnaissance de la Nation et offre un lieu de recueillement et de souvenir ;
– au public, il rappelle que la liberté dont il jouit n’existe que grâce à ceux qui sont prêts à donner leur vie pour la défendre. À cet effet, un panneau explicatif sera installé aux deux entrées du jardin.
[…] Morts pour la France en OPEX: 10 Gendarmes sur le monument inauguré le 11 novembre […]
[…] Morts pour la France en OPEX: 10 Gendarmes sur le monument inauguré le 11 novembre […]
Les commentaires sont fermés.