Le soutien du général Bertrand Cavallier au commandant Ouziel, victime d’harcèlement

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Ouziel
Vincent Ouziel à l'époque de Fréjus (Photo DR)

Le général de division (2S) Bertrand Cavallier, est révolté par l’affaire de harcèlement dont a été victime le chef d’escadron Vincent Ouziel qu’il connaît depuis Saint-Astier. Il tient à lui apporter publiquement son soutien. Ci-dessous son témoignage.

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Le général (2S) Bertrand Cavallier, spécialiste du maintien de l’ordre (Photo DR)

Je retrouvai le chef d’escadron Ouziel, qui fait partie de la grande famille de l’intervention professionnelle, à Montpellier, lors d’une cérémonie organisée par la Région. Il me fit part alors de sa situation, de son combat. Je fus impressionné par sa vocation intacte, son engagement dans ses nouvelles fonctions auprès du parquet dans le suivi de domaines très sensibles. Et puis par sa dignité, sa retenue, son courage. Il a gagné tous ses procès. Une belle leçon individuelle d’opiniâtreté, de persévérance malgré l’isolement, la mise à l’écart, mais aussi un enseignement s’agissant de l’importance dans un pays d’une justice indépendante, qui ne saurait faiblir face aux systèmes. Un système qui au travers de certains de ses hauts représentants peut s’éloigner des valeurs qui le fondent. Par manque de discernement, par dévoiement de l’autorité, par copinages paradoxaux… Et  par mépris des officiers d’en bas, ceux-là même qui oeuvrent sur le terrain. Cette triste affaire doit donc inciter à plus de vigilance, d’impartialité quels que soient les grades des militaires concernés. Et  plus de simple humanité. En cela, la déclaration du général d’armée Christian Rodriguez, DGGN, lundi dernier lors de la table ronde du Beauvau de la Sécurité, mérite, chaque jour, l’attention de tous : “Le commandement, n’est ni un abri, ni un pouvoir, c’est un service que l’on rend à une communauté dont on est redevable”. Vincent Ouziel peut donc aujourd’hui avoir confiance, il sera enfin entendu et reconnu. J’ai aussi une pensée particulière pour le colonel Pichard qui a su s’opposer à sa hiérarchie pour défendre un de ses commandants de compagnie. Un vrai chef. Je lui adresse un salut de camaraderie fraternelle. 

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