Le 10 août, les élèves de la 9ème compagnie d’instruction de l’école gendarmerie de Tulle ont effectués une remise de plaque et un dépôt de gerbe aux monument aux morts de la commune de Salon-La-Tour d’où était originaire le Gendarme Bertrand Amédée Chambras.
Etat signalétique du parrain :
Né le 28 mars 1889 à Salon-la-Tour (19), Bertrand Amédée Chambras effectue son service militaire au 12ème escadron du train des équipages entre 1909 et 1912. Le 26 décembre 1912, il est nommé élève gendarme à cheval à la 20ème légion de Gendarmerie. À l’issue, affecté à la brigade de Bernécourt (54), alors qu’il avait gagné, en compagnie de quelques militaires, un abris, il se précipite en dehors pour secourir des blessés tombés dans la rue où il est frappé à mort en accomplissant cet acte de dévouement. À cet effet, il a été cité à deux reprises dans le livre d’or de la Gendarmerie. Son nom est gravé sur le monument aux morts de Salon-la-Tour (19).
L’Union départementale de la Corrèze était présente avec ses porte-drapeaux pour cet hommage.
Jean Even, résident de l’Ud19.
Chant réalisé par les élèves-gendarmes de la 9ème compagnie d’instruction /5 1ème promotion en l’honneur de leur parrain le « Gendarme Bertrand Amédée Chambras ».
Fils de la terre aux mains blessées
Salon-la-Tour t’a vu marcher
Ton père t’élève pour cultiver
Le train t’appelle pour t’engager
La guerre fait rage dans nos maisons
Le bleu fait don de protection
20ème légion, nous t’appelons
Pour protéger : notre nation
Tombé là-bas, sauvant l’enfant
Ton souffle s’éteint au levant
Tu rodes sous le feu battant
Sans peur d’y mourir fièrement
Les tiens s’engouffrent
Dans leur chagrin
La Corrèze pleure son enfant
Vaillant Gendarme
Cavalier
Tes valeurs nous seront inculquées
Auprès des vôtres comme au front
Par votre courage dominant
Vaillant de cœur, les traditions
Guide le glaive France en avant !
Tambours battants, grondent les canons
Que ce chant toujours porte ton nom
Portant la gloire de notre Ancien
Au sein de notre : promotion
Tombé là-bas, sauvant l’enfant
Ton souffle s’éteint au levant
Tu rodes sous le feu battant
Sans peur d’y mourir fièrement
Les tiens s’engouffrent
Dans leur chagrin
La Corrèze pleure son enfant
Vaillant Gendarme
Cavalier
Tes valeurs nous seront inculquées