Un patrouilleur côtier de nouvelle génération pour la Gendarmerie maritime

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Un patrouilleur de la Gendarmerie maritime à Cannes (Photo DC)

La Gendarmerie maritime va être dotée d’un nouveau patrouilleur côtier. En effet, la Direction générale de l’armement (DGA) a commandé le 12 août le 12 août 2022, un patrouilleur côtier de nouvelle génération pour la Gendarmerie maritime. Six exemplaires vont rejoindre la flotte de la Gendmar.

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La livraison du premier navire, qui sera construit à Boulogne-sur-Mer, est prévue au second semestre 2024 à Cherbourg. Les 5 autres patrouilleurs seront destinés à la métropole (Cherbourg, Lorient et Toulon) ainsi qu’à l’outre-mer (Pointe-à-Pitre et Papeete).

C’est le groupement d’entreprise SOCARENAM et CNN MCO qui a obtenu ce marché. Celui-ci, d’un montant maximum de 110 millions d’euros, porte sur le développement, la production d’un maximum de 6 patrouilleurs et des prestations de maintien en condition opérationnelle (MCO).

Ces patrouilleurs polyvalents, sont destinés à remplir des missions de sauvegarde maritime (défense maritime du territoire (DMT) et d’action de l’Etat en mer (AEM), notamment sûreté maritime, police des pêches, renseignements d’intérêt maritime et d’ordre public, détection des flux migratoires). Leurs missions impliquent de nombreuses interventions avec l’envoi d’une équipe de contrôle à bord des navires à la mer. C’est pourquoi, ils sont dotés d’une embarcation rapide allant jusqu’à 40 nœuds. 

Les patrouilleurs sont des bâtiments présentant un déplacement d’environ 350 tonnes en charge, pour une vitesse pouvant atteindre 21 nœuds, avec une capacité d’accueil à la journée de 25 personnes (dont 15 membres d’équipage). Ces bâtiments, d’une longueur de 46 m, doivent permettre d’effectuer des missions de 7 jours avec 15 personnes sans ravitaillement et doivent être en mesure de naviguer 180 jours de mer par an. En cohérence avec leurs missions, leur armement repose sur des fusils mitrailleurs MAG58 et une mitrailleuse de 12,7 mm. 

Ces bâtiments seront les premiers bâtiments de la Marine nationale à disposer de systèmes de traitements des fumées, réduisant leur taux d’émission d’oxyde d’azote.