Tags sur une caserne incitant au suicide les Gendarmes : 3 membres de l’ultra-gauche confondus

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Une manifestation avait rassemblé250 personnes devant la brigade dont l'UNPRG Photo UNPRG

Les auteurs de tags haineux sur la façade de la Gendarmerie de Landivisiau (Finistère) appellant les forces de l’ordre au suicide viennent d’être interpellés au terme d’une très belle enquête. Il s’agit de 3 membres de l’ultra-gauche.

Identifiés par les Gendarmes de la brigade des recherches de Plourin-les-Morlaix, ces trois individus ont reconnu être les auteurs de ces inscriptions scandaleuses dans la nuit du 21 au 22 avril 2019.

“Flics suicidés à Moitié pardonnés ” “la police vous protège, ca crève les yeux !! avaient été inscrits sur la façade de la brigade.

Les tags étaient accompagnés de l’inscription “ACAB”, acronyme utilisé par les activistes d’extrême gauche signifiant en anglais “tous les flics sont des bâtards“, et de « A » cerclés, un symbole anarchiste.

Ces tags avaient entraîné un vif émoi et la colère dans l’Arme mais pas seulement.

Quelques jours plus tard, une manifestation de soutien aux forces de l’ordre et à leurs familles avait réuni plus de 250 personnes dans l’enceinte de la brigade dont l’UNPRG du Finistère sous la houlette de Jean-Paul Page et les “amis de la Gendarmerie”.

Un individu de la mouvance ultra gauche interpellé en décembre 2019

L’enquête se déroule en plusieurs temps.

En décembre 2019, un individu issu de la mouvance ultra gauche est placé en garde à vue. Il reconnaît des tags commis sur la commune de Landivisiau quelques jours avant ceux portés sur la brigade ainsi que d’autres commis sur la commune de Plougastel Daoulas en septembre 2019. Néanmoins, il réfute toute participation pour les inscriptions sur la Gendarmerie.

Un couple reconnaît les tags et donne le nom d’un complice

Il explique être allé en compagnie d’un couple le 20 avril 2019 à la manifestation des “gilets jaunes” à Paris                        où des slogans hostiles aux forces de l’ordre ont été scandés, notamment le slogan “suicidez vous”. La coïncidence est troublante.

Les enquêteurs s’intéressent à ces deux activistes de l’ultra-gauche. Ce couple est placé en garde à vue et reconnaît sa participation aux tags sur la brigade puis, acculé, donne le nom d’un troisième complice… Ce dernier, âgé de 33 ans, et connu pour des violences lors de manifestations reconnaît également les faits lors de son audition.

Des “black block”

Ces trois individus faisaient partie au moment des faits de la mouvance “black block” et ont participé à de nombreuses manifestations violentes en France.

Ils sont convoqués au tribunal judiciaire de Brest le lundi 5 octobre 2020 à 8H30.

Une réponse judiciaire très ferme est attendue par les Gendarmes.