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    Le Deuil impossible, Collobrières 17 juin 2012

    (1 avis client)

    19,90

    Prix de vente 19,90 €
    Broché

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    Jean-François Charrat, officier de Gendarmerie en retraite,  nous relate avec une infinie tristesse le jour où sa vie a définitivement basculé.
    Le 17 juin 2012, Audrey et Alicia, deux jeunes Gendarmes de Pierrefeu-du-Var (Var), intervenant à Collobrières pour une banale affaire de cambriolage, sont sauvagement assassinées de sang froid par le suspect, sans raison. Leur chef, Jean-François Charrat, se rend sur les lieux et découvre avec effarement les corps sans vie de « ses deux filles ».

    Cet ouvrage nous montre non seulement la souffrance d’un Gendarme et commandant de brigade, l’amour quasi paternel pour deux de ses subordonnés, mais aussi la détermination d’un homme à livrer sa version. Plongé dans une indicible douleur, incapable de faire son deuil dix ans après, le frère d’Arme d’Audrey et Alicia apporte son témoignage avec sincérité et compassion sur cette tragédie. 
    Avec humilité et retenue, mais avec une pointe d’amertume, il se confie sans fard sur le comportement, parfois indigne, de sa hiérarchie à son égard, après le drame. 
    Jean-François Charrat livre avec force et courage dix années d’un combat intérieur pour continuer de vivre. Le souvenir d’Audrey et d’Alicia l’accompagne chaque jour et lui donne parfois le sourire, souvent de la mélancolie.

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    A propos de l’auteur :  Jean-François Charrat

    Né en 1956 à Alger, aîné d’une fratrie de 4 enfants, fils d’un imprimeur à la poste et d’une secrétaire dactylographe, Jean-François Charrat a vécu à partir de 1962 en région parisienne. Papa à 17 ans, il a arrêté ses études pour aller travailler afin d’assurer sa paternité.

    De nouveau père à 20 ans, il a été exempté de service militaire. En 1978, après sa séparation avec la mère de ses enfants, il a rejoint la région marseillaise et a travaillé durant 4 années dans une usine de transformation de plomb.

    Se rendant compte « qu’il avait besoin d’un cadre », il a intégré la Gendarmerie à 26 ans. Formé à Chatellerault, il a débuté au sein d’une brigade de montagne dans les Hautes-Alpes. Puis, il a servi à la brigade de Marseille-Sud avant de partir, une fois OPJ, à la compagnie de Mayotte (Comores) où il a été promu maréchal des logis-chef, adjoint au commandant de brigade de Pamandzi.

    De retour en métropole, il a commandé les brigades de Saint-Dalmas (06), puis Tende (06) avant d’être muté à Saint-Pierre et Miquelon, d’abord comme adjoint au commandant de la brigade puis commandant du PSIG. De retour en métropole, il a retrouvé les Hautes-Alpes, à la tête de la communauté de brigades de Veynes où il a été successivement promu adjudant-chef, major et lieutenant après avoir réussi le concours.

    Enfin, il a commandé la communauté de brigades de Pierrefeu-du-Var, avec le grade de capitaine puis a servi dans la réserve opérationnelle après sa retraite. Jean- François Charrat est titulaire de la médaille d’or de la Défense nationale.

    Depuis 2014, Il est conseiller municipal à La Verdiere (83) et est correspondant défense de la commune depuis 2020. Il est père de quatre enfants, est sept fois grand-père et quatre fois arrière-grand-père.

     

    1 avis pour Le Deuil impossible, Collobrières 17 juin 2012

    1. Léo

      Je viens de terminer cet ouvrage. En fait, je l’ai dévoré sur deux demi journées. Et comme l’a écrit le Colonel Guy ENFRU dans la rubrique ” Postface “, on est envahi par des montagnes d’émotions et des déferlantes de larmes; c’est poignant.. Je me souviens bien de cette tragédie
      Petite anecdote, l’année d’après je crois, lors du Pèlerinage Militaire à Lourdes, une délégation de Gendarmes en tenue se dirige vers la Grotte
      Un Grand cierge est porté par deux Gendarmes avec une petite photo des deux Femmes. Je l’ai ai suivi et un Hommage a été rendu à Audrey et Alicia; moments émouvants. Un peu de vent soufflait éteignant la flamme dans la journée. A plusieurs reprises, je suis passé rallumé cette flamme
      me disant que ces étoiles devaient continuer à briller. Cette tragédie me rappelle celle de Saint Didier près de Rennes où deux militaires de Chateaubourg avaient perdu la vie lors d’une intervention similaire. Ces deux collègues j’étais avec eux quelques heures auparavant…

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