L’épouse du capitaine de Gendarmerie Henri Friconneau, vient de faire reconnaître par la justice que son mari est décédé en 2015 d’un angiosarkorme lié à son exposition à l’uranium alors qu’il était enquêteur au Kosovo en 2000. Elle a obtenu une pension de conjoint survivant que lui avait refusée le ministère des Armées puis le tribunal des pensions militaires de Rennes.
Après quatre ans de procédure, Laurette Friconneau vient, à l’appui de la contre-enquête conduite par son avocate, Véronique Rachet-Darfeuille, de remporter son combat contre le ministère des Armées.
Il s’agissait de faire reconnaître que le cancer rarissime dont est mort son mari en 2015, est lié à sa mission à Mitrovica au Kosovo en 2000 où il a enquêté pendant six mois en 2000 sur les crimes de guerre. Le journal Marianne qui a révélé cette affaire parle du « pot de terre contre le pot de fer« .
Dans son magazine de janvier, La Voix du Gendarme revient longuement sur ce dossier et a rencontré Laurette Friconneau. Jean-François Stéphan, président de l’UNPRG du Morbihan a recueilli son témoignage en vidéo.
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