Non, une infirmière n’a pas été « chassée » du logement de service de son conjoint Gendarme

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Une caserne de Gendarmerie (Photo d'illustration ACSPMG/LVDG)

Non, une infirmière, qui vit une relation récente avec un Gendarme de Meurthe-et-Moselle, n’a pas été contrainte de quitter le logement de service de son conjoint en raison de son métier à risques comme le relate LorraineActu.

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Selon nos informations, le conseiller concertation de 3ème niveau, placé auprès du général commandant la région de Gendarmerie Grand Est, donc représentant des Gendarmes, donne une toute autre version. Elle est très éloignée de celle du journal, relayée sur les réseaux sociaux y compris par un syndicat de police.

« Sophie, infirmière et considérée comme personne « à risques« , s’est vue forcée de quitter la caserne où elle vivait avec son conjoint, gendarme en Lorraine.« 

C’est ainsi que LorraineActu, hébergé par la plateforme Actu.fr présente cette situation de séparation pendant le confinement entre une infirmière, mère de deux enfants et son compagnon Gendarme.

Pas de demande officielle d’hébergement

Selon la version du conseiller concertation, dont La Voix du Gendarme a eu connaissance, le Gendarme et l’infirmière, mère de deux enfants, vivent une relation depuis la fin d’année dernière. Ils ont habité ensemble pendant un mois à partir de fin janvier dans le logement concédé par nécessité absolue de service (LCNAS) mais l’infirmière, qui possède une maison meublée à quelques kilomètres de la brigade, n’a pas emménagé de manière pérenne dans le logement du militaire. Ce dernier n’a d’ailleurs pas formulé de demande officielle d’hébergement pour son amie dans la caserne, où vit d’ailleurs, selon nos informations, une autre infirmière, conjointe d’un Gendarme.

Les règles de confinement appliquées

Fin février, le Gendarme est parti trois semaines en vacances à l’étranger, laissant son amie et ses enfants occuper son logement. Lorsqu’il est revenu, il a découvert le confinement mis en place et les directives prises par le commandement concernant la vie en caserne. Il alors demandé à sa hiérarchie « la conduite à tenir » pour lui et son amie et a appliqué les règles imposées à tous les militaires disposant d’un logement de service. L’infirmière n’étant pas domiciliée à la brigade, et de ce fait considérée comme personne extérieure au regard du règlement, elle a réintégré son domicile avec ses enfants.

Néanmoins, la hiérarchie a autorisé le Gendarme à solliciter des autorisations spéciales d’absences pour garder les enfants de son amie lorsqu’elle travaille. Il n’en a pas eu besoin.

La Gendarmerie a communiqué via sa porte-parole sur twitter. « L’information relayée par cet article est fausse. Non, la Gendarmerie n’interdit pas l’accès à ses casernes aux personnels soignants ».

Notre partenaire, l’UNPRG, a également réagi sur Facebook en parlant de « méconnaissance et interprétation ».

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