La fumée blanche ne sortira pas cette semaine au conseil des ministres de ce mercredi. Le processus de nomination du Directeur général de la Gendarmerie continue apprend-on dans l’entourage du ministre de l’Intérieur, comme l’a écrit Ouest France ce lundi.
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Le ministre de l’Intérieur a reçu il y a une dizaine de jours quatre officiers généraux présélectionnés et doit soumettre un nom au ministre des armées, au Premier ministre et au Président de la République qui signe, in fine, le décret de nomination.
Au delà du nom de celui qui sera choisi, et du projet qu’il a pour la Gendarmerie, la longueur du processus interpelle au sein de la Gendarmerie et une certaine attente est palpable dans les rangs car un tel délai pour nommer un Directeur est totalement inédit.
Pour autant, la “maison Gendarmerie” tourne très normalement, sous la houlette de l’équipe constituée autour du major général, le général de corps d’armée André Petillot. Il assure très sereinement depuis un mois l’intérim à la tête de l’Arme tout en cumulant ses fonctions de major général, assisté de ses adjoints, le général de corps d’armée Pierre Casaubieilh, et le général de division Frédéric Boudier et des grands commandeurs de l’Arme.
La fonction de Directeur général de la Gendarmerie stratégique
On peut aussi voir dans cette longueur pouvant être interprétée comme un atermoiement le verre à moitié plein car cela peut aussi signifier que la fonction de Directeur de la Gendarmerie est devenue stratégique pour le président de la République et le gouvernement et que le DGGN n’est pas un directeur d’administration “lambda”, mais le chef d’une force militaire unique qui tient un rôle essentiel pour la sécurité des Français. Elle est, rappelons le, un acteur fondamental de la défense opérationnelle du territoire (DOT) aux côté des armées.