Le major Bounaudet, CB de Lesneven, tire sa révérence au son de la bombarde et de la cornemuse !

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Un départ au son de la bombarde et de la cornemuse pour ce breton d'adoption! Photo UNPRG

Entré en Gendarmerie en 1990, le major Stéphane Bounaudet, commandant de la brigade autonome de Lesneven (Finistère), range pour de bon la vareuse. C’est au son de la bombarde et de la cornemuse qu’il a tiré sa révérence au cours de sa cérémonie de départ.

Après sept ans dans la Marine nationale, Stéphane Bounaudet rejoint la Gendarmerie en 1990. Il termine troisième sur 105 lors de son stage à l’école de sous-officiers de Chatellerault.

Il débute son parcours par la brigade fluviale de Viry-Châtillon où il est également plongeur. En 1993, il continue son parcours à Conflans-Sainte-Honorine, où il réalise de nombreuses plongées complexes. En 1995, il intègre la brigade territoriale de Conflans. Brillant OPJ, il résout de nombreuses affaires lui valant à plusieurs reprises, les félicitations de ses supérieurs. Entre 1998 et 1999, il part en opération extérieure et se rend notamment en Bosnie-Herzégovine.

L’épopée bretonne de Stéphane Bounaudet commence en 2000 par Crozon dans le Finistère. Il repart dans les Balkans, au Kosovo cette fois, et rejoint la brigade de Saint-Renan. Promu adjudant, il prend le commandement de la brigade du Conquet.

Baisse de la délinquance de 15 %

« La délinquance avait baissé de 15 %« , commente le chef d’escadron Vincent Roret commandant la Compagnie de Landerneau. Il est nommé adjudant-chef en 2010 et retourne au Kosovo en 2011. En 2014, il se voit décerner la médaille militaire et est promu major à la brigade de Lesneven.

« C’est plus la limite d’âge que l’exigence du métier qui pousse le major Bounaudet à partir »

Stéphane Bounaudet n’est pas resté insensible à la Bretagne et à l’accueil des Bretons. « Je suis né à La Rochelle, mon père est vendéen et ma mère, lorraine. Ce qui m’a marqué ici, c’est le côté tradition. J’ai été bluffé par le côté France profonde, dans le bon sens du terme. Des gens attachés aux traditions, comme avec le pardon du Folgoët. Des gens humains, secrets, mais tellement chaleureux. Je me suis tout de suite plu ici » a t-il confié.

A l’occasion de son départ, il avait convié à son départ les représentants de l’UNPRG qu’il a rejoint il y a quelques semaines. Durant son commandement il a maintenu de solides liens avec les retraités de l’ Arme. Il se retire sur le secteur de Brest sur la commune de Locmaria Plouzané. 

La Voix du Gendarme s’associe à Jean-Paul Page, président de l’Union départementale dru Finistère de l’UNPRG pour lui souhaiter une excellente retraite et le remercier pour toutes ces années au service de la sécurité de nos concitoyens et la défense du pays.


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