Le général Christophe Herrmann à la tête de la région Centre-Val-de-Loire et du groupement du Loiret

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Le général Christophe Herrmann, nommé le 1er août et promu général de division depuis, a été officiellement installé le 15 septembre dans ses fonctions de commandant de la région Centre Val-de-Loire et du groupement du Loiret. Il succède au général Frédéric Aubanel, nommé chef du service des technologies et des systèmes d’information de la sécurité intérieure, à Issy-les-Moulineaux. Le général Hermann, était depuis 2018, sous-directeur de la défense de l’ordre public et de la protection à la DGGN.

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Entré dans l’armée de Terre en 1986 comme sous-officier, promu officier après l’EMIA, ce “dolo” a choisi de rejoindre la Gendarmerie au grade de capitaine après avoir commandé un escadron au sein du 2e régiment de Hussards de Sourdun avec lequel il a été projeté en Ex-Yougoslavie.

Il commandé la compagnie du Mans, le groupement I/3 de Gendarmerie mobile de Rennes, et le groupement de Gendarmerie départementale du Var en 2015. Il est ainsi l’un des rares officiers à avoir commandé un groupement de GM et un groupement de GD, ce qui devient, hélas, trop rare.

Le général Herrmann a remis un témoignage de félicitations au colonel Samuel Joguet (Photo Gendarmerie)

Lors de sa prise de commandement, le général Herrmann a remis un témoignage de félicitations au colonel Samuel Joguet, commandant le groupement du Loir-et-Cher pour sa gestion des émeutes survenues dans la nuit du 16 au 17 mars 2021 dans les quartiers nord de Blois. Voici le texte.

Officier commandant le groupement de gendarmerie départementale du Loir-et-Cher, particulièrement réactif et compétent, qui, dans la nuit du 16 au 17 mars 2021, est engagé dans la gestion des émeutes qui éclatent à la suite d’un accident mortel de la circulation routière survenu après un refus d’obtempérer commis en zone de compétence police nationale à Blois (Loir-et-Cher). Par sa grande réactivité et son sens tactique, conseille utilement et judicieusement l’autorité administrative et engage, sous le signe de l’urgence, plus de 70 gendarmes dont il assure le commandement opérationnel pour reprendre le contrôle de la situation et renforcer les équipages de la police violemment pris à partie. Face aux jets de pierres, aux tirs de mortiers et cocktails Molotov, l’intervention ferme et adaptée de son dispositif opérationnel a permis un retour rapide au calme empêchant un embrasement de la situation. A fait preuve en la circonstance, de remarquables qualités professionnelles qui font honneur à la gendarmerie nationale.”