La Gendarmerie de Montesoro (Corse) a subi des tirs, revendiqués par le FLNC (Vidéo)

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Caserne de Gendarmerie (Photo d'illustration ACSPMG)

La caserne de Gendarmerie de Montesoro à Bastia (Haute-Corse) a été l’objet de tirs en début de semaine. Aucun blessé n’est à déplorer mais un impact a été constaté dans une vitre d’un bureau du dernier étage de la caserne. Des individus cagoulés se réclamant du Front de libération nationale corse (FLNC) ont revendiqué cet acte.

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C’est lors d’une sorte de conférence de presse clandestine en marge d’un rassemblement “patriotique” corse derrière le couvent de Saint Antoine de Casabianca (Haute-Corse), que cet acte inadmissible a été revendiqué.

Une salve de tirs en l’air après la déclaration publiée sur les réseaux sociaux

Un des membres de ce groupe armé a lu un texte en langue corse revendiquant “des tirs contre la gendarmerie de Montesoro à Bastia dans la nuit de lundi à mardi” indique La Provence.

Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, les quatre hommes du FLNC achèvent leur intervention par une salve de coups de feu tirés en l’air après avoir demandé au “gouvernement français de mettre en oeuvre un vrai processus de reconnaissance du peuple corse et de décolonisation”.

Le parquet national antiterroriste saisi

La Gendarmerie confirme ces tirs après la découverte d’un impact dans la vitre d’un bureau du dernier étage de cette caserne qui a déjà été mitraillée par le passé, notamment en 2013.

Des TIC (techniciens en identification criminelle) ont passé les lieux au peigne fin.

Mercredi, relate le Parisien le commandant de la Gendarmerie de Corse, le général Tony Mouchet, s’est rendu à la caserne de Montesoro pour soutenir les militaires, où il a condamné un “acte inqualifiable ” qui est pour lui “tout sauf banal”.

Une enquête a été ouverte et confiée à la section de recherche de Corse et le parquet national anti-terroriste a également été saisi, selon Le Parisien, citant la procureure de la République de Bastia Caroline Tharot, ajoutant qu’elle ne souhaitait “faire aucune autre déclaration“.

La Voix du Gendarme dénonce ces actes inadmissibles, apporte son soutien aux militaires et à leurs familles.