Mis en examen et placé en détention provisoire ce vendredi soir 31 juillet, l’individu de 21 ans soupçonné d’avoir incendié des véhicules de Gendarmerie dans les casernes de Pornic (Loire-Atlantique) et Saint-Brévin-les-Pins (Morbihan) reste muet sur ses motivations. Reste qu’il a été confondu à la suite d’une enquête exemplaire.
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Il n’aura pas fallu longtemps aux Gendarmes de la section de recherches de Nantes et à la brigade de recherches de Pornic pour identifier l’auteur des incendies de véhicules de Gendarmerie dont le dernier remonte à la semaine dernière à Pornic. Trois véhicules, deux voitures de service sérigraphies et une troisième appartenant à un Gendarme adjoint, ont en effet été détruits par un incendie dans la caserne dans la nuit de dimanche à lundi. Un bâtiment administratif a également été noirci par les flammes. En raison de deux foyers distincts, la thèse accidentelle avait été écartée par le parquet.
Les traces ADN recueillies sur les lieux des deux incendies de véhicules matchent
C’est l’ADN qui a principalement confondu cet individu de Saint-Viaud qui réside près des deux casernes ciblées selon Ouest-France. Mais pas seulement.
Preuve de l’importance de la nécessaire minutie des constatations, des traces biologiques ont été d’abord été relevées par les TIC (techniciens en investigations criminelles) sur la scène d’infraction du dernier incendie de Pornic.
Exploitées en priorité, elles ont dans un premier temps “matché” avec celles patiemment récoltées avec tout autant de minutie sur le sinistre de Saint-Brévin-les-Pins où, dans la nuit du 9 au 10 mai, 4 véhicules avaient également pris feu.
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On a fait une jonction des procédures du 10 mai 2020 de Saint-Brévin et la procédure du 27 juillet de Pornic », a indiqué Sylvie Canovas-Lagarde, la procureure de la République de Saint-Nazaire.
Des recoupements visuels et d’autres investigations réalisées lors de cette enquête exemplaire ont conduit à cibler cet individu qui a été trahi par son ADN retrouvé sur place.
L’homme dont les motivations restent très mystérieuses et qui continue à contester les faits a été mis en examen pour “destruction par incendie, mise en danger de la vie d’autrui et intrusion dans une enceinte militaire”.
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A Nivillac, dans le Morbihan, un quinquagénaire avait été confondu après avoir avoué l’incendie, en mai, de deux véhicules de Gendarmerie. Il avait justifié son geste par le fait d’en vouloir aux Gendarmes!