Affaire Traoré : non-lieu pour les trois Gendarmes

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Palais justice Paris (Photo LVDG)

Soulagement pour les trois Gendarmes mis en cause et placés sous le statut de témoin assisté du chef de non-assistance à personne en danger dans le dossier de la mort d’Adama Traoré en juillet 2016 à Persan (Val d’Oise). Les trois juges d’instruction en charge du dossier ont en effet rendu un non-lieu pour les trois militaires. Ils ont donc suivi les réquisitions du parquet de Paris qui avait requis ce non-lieu le 26 juillet dernier.

Adama Traoré est décédé le 19 juillet 2016 dans la caserne de Gendarmerie de Persan (Val-d’Oise), près de deux heures après son arrestation à Beaumont-sur-Oise au terme d’une course-poursuite, un jour de canicule.

La famille d’Adama Traoré accuse les militaires d’avoir pratiqué un plaquage ventral et de ne pas lui avoir porté secours après qu’il a eu un malaise dans leur véhicule.

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Dans un communiqué, les trois avocats, Me Rodolphe Bosselut, (barreau de Paris) Sandra Chirac-Kollarik et Pascal Rouillier (barreau d’Angers) estiment “logique et conforme à la réalité” cette décision.

Communiqué intégral des trois avocats des Gendarmes

“Le non-lieu prononcé ce jour au bénéfice des trois gendarmes que nous assistons est le fruit d’une décision collégiale particulièrement étayée et argumentée sur 59 pages.

De gauche à droite Rodolphe Bosselut, Pascal Rouiller et Sandra Chirac-Kollaric (montage photo LVDG)

Après l’analyse ciselée de Madame le Procureur de la République de Paris, trois magistrats instructeurs compétents et indépendants ont abouti au même constat sur le caractère légitime et proportionné de l’interpellation d’Adama Traoré.  

Il n’y a jamais eu la moindre violence commise lors de ladite interpellation et le décès d’Adama Traoré n’est pas la conséquence des gestes professionnels des gendarmes, conformes à la règlementation, et proportionnés dans leur mise en œuvre.

Cette décision de non-lieu rendue en suite d’un déploiement d’investigations exhaustives est donc logique et conforme à la réalité. 

Malgré l’annonce faite par les parties civiles de l’inscription d’un appel, nous considérons que cette décision met fin à 6 années de tentatives de réécriture médiatique du dossier qui a voulu présenter nos clients comme des “tueurs”…

Empreints de dignité et de décence, nos clients qui n’ont jamais perdu la foi dans leur engagement, saluent cette réhabilitation tant attendue et méritée.”

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